La France déclassée.
La dure leçon de la pandémie du covid19, la France dé-confinée, la France libérée mais la France déclassée ! Ne revenons pas sur l'indigente gestion de la crise sanitaire avec son va-et-vient grotesque concernant les masques qui, le lundi étaient inutiles voire dangereux, le mardi nécessaires pour se protéger, le mercredi indispensables pour protéger les autres mais qu'il était, du jeudi au dimanche, toujours aussi difficile pour ne pas impossible de se procurer.
Pendant toute la pandémie, le politique s'est condamnée, par peur ou manque de courage, à suivre les conseils de mandarins de la médecine en ne prenant pas la mesure du désastre économique et social que cela allait engendrer. Tout cela parce que le Nouveau Monde, dans sa grande suffisance, n'était pas préparé à une épidémie que l'on pouvait statistiquement prévoir pour demain ou après-demain. "Ils" découvraient que l'industrie pharmaceutique française avait délocalisé ses usines en Inde et en Chine, que les dizaines de lits fermés à l'hôpital public depuis des décennies par la droite et la gauche unies dans un même souci d'économie faisaient défaut et que nos industriels n'étaient plus capables de fabriquer des respirateurs. Nous étions devenus les rois de la statistique avec, tous les soirs, des courbes de malades entrant à l'hôpital, entrant en réanimation ou sortant les pieds devant. Il leur a fallu quelques semaines pour s'apercevoir que ces courbes ne tenaient pas compte des décès de nos parents et grands-parents dans les HEPAD comme si les vieux pouvaient disparaître sans laisser de trace sur leurs jolies courbes.
Et que dire des femmes et hommes politiques de tous bords, des syndicalistes et des responsables religieux qui étaient aux abonnés absents? Ils n'étaient pas tous confinés dans le Lubéron?
La France, 5° puissance mondiale, subjuguée par la dispute ridicule et vaine sur la chloroquine que la majorité des médecins prenaient préventivement en nous menaçant de sa dangerosité sous le regard amusé des labos pharmaceutiques qui inventaient, tous les jours, des tests dont nous apprenions l'inefficacité ou l'inutilité quand il ne s'agissait pas de leur absence de fiabilité ; ce qui n'empêchait pas nos guides de nous expliquer qu'il fallait tester tout le monde mais que le test n'avait de valeur qu'à l'instant "t" ! On pensa même les utiliser pour mettre en quarantaine les "vieux" de plus de 65 ans !
La crise sociale va être terrible cet automne (le Français partira en vacances en juillet et août comme les autres années) et sera aggravée par la crie économique provoquée en partie par l'incurie de la politique européenne.
Et que dire des candides qui nous seines que demain ne sera plus comme avant ! J'attends de voir, sans beaucoup d'illusions. L'école s'ouvre pour la moitié des élèves, j'ai peur que l'avenir ne s'ouvre que pour une minorité de Français.
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