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Demain une France forte ? Pourquoi pas !

19 Février 2012 , Rédigé par C

 

Comment ne pas prendre la candidature du Président sortant comme un puissant aveu de faiblesse ?

Ne maîtrisant plus rien, la droite française au pouvoir - un pouvoir qu'elle a mis dans les mains d'un seul homme véritable vibrion politique et agitateur patenté – est toute petite, toute faible et c'est ce qui a motivé, probablement, le slogan de campagne « une France forte » ! A la remorque d'une Allemagne omniprésente dans la politique française du fait de son hégémonie européenne mais, surtout, du fait de la soumission française, scotchée aux ultimatums des agences de notation qui font la politique à Matignon en préconisations toujours plus anti démocratiques sur les politiques publiques, assistant en spectateur, ou complice, au marché qatari sur le patrimoine sportif, télévisuel, hôtelier, religieux et des banlieues qu'elle compense par une stigmatisation de l'islam et son corrolaire, les immigrés, étendant le refoulement aux minorités roms, s'effrayant pudiquement d'un danger homosexuel passant par le mariage et l'adoption, au contraire d'une population française majeure qui accepte de plus en plus l'un et l'autre car, il faut le reconnaître, la société française est sûrement l'une des plus évoluée dans les rapports hommes-femmes même s'il faut sans cesse remettre le métier sur l'ouvrage, la droite au pouvoir va d'échec en échec. Les ralliements de Boutin, Morin, Allègre sentent plus le désarroi que la conviction. Il ne reste que les tics qui sont devenus des tocs.

 

Il est utile de rappeler, dans une campagne qui risque d'être celle de la « vérité » quand les autres sont qualifiées de mensongères, qu' « il voulait être le président de la valeur travail, d'une France fière de ses valeurs et de son identité, du pouvoir d'achat, qui prépare les générations futures, qui ne se dérobera pas, qui garantira les nouvelles protections, d'un état fort et impartial » et qu'il a été, point par point le contraire.

 

Dans son désir légitime de mettre toutes les chances de son côté pour battre, ce qui est de salubrité publique, le président sortant, M.Hollande doit faire attention à ne pas « ratisser » trop large et se tourner à gauche au Bourget, puis à droite à Londres, pour revenir au centre dans le TGV qui le promène dans la campagne française au risque de se retrouver et de nous emmener, dans quelques mois, au point de départ, c'est-à-dire au point de chute du précédent président.

 

Si la France ne se réunit pas sur les idées simples de justice sociale et de respect de la personne humaine, on peut garder les mêmes et remettre à demain le progrès que constituerait une société où l'humain l'emporte sur le factice, la démocratie sur la finance, la fraternité sur l'obscurantisme, l'indignation sur le laisser-faire...

Nous aurons, cinq ans de plus, les frasques des Dati, Blanc, Alliot-Marie, Besson, Hortefeux, Woerth, Morano, Guéant, Copé, Borloo et consorts.

 

D'où ma conclusion, il nous faut un président qui ne soit pas dans la demie mesure mais qui affirme son ambition de changer les fondamentaux pour que la prudence, demain, ne se transforme pas, comme la force hier, en cacophonie et soit de nouveau l'enterrement de toutes les illusions de tout un peuple. La France y gagnera, l'Europe y gagnera. Je n'aurai pas l'outrecuidance de dire, comme M.Sarkozy, le monde sera sauvé mais l'équilibre sera rétabli d'une France qui se croit encore la cinquième puissance du monde avec son véto à l'ONU mais qui a besoin de béquilles pour faire trois pas. Retrouver une force en donnant du travail à ceux qui n'en ont pas, redonner la confiance et l'honneur à ceux qui les ont perdus, assurer l'avenir à ceux qui n'y croient plus, un quinquennat utile.

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