Haïkus de la politique.
Le week-end m'a inspiré quelques haïkus. N'est-ce pas, au moment de vous les proposer, faire trop d'honneur à la politique comme elle est, non comme elle pourrait être et devrait être : un exercice noble !
Une salle comble,
Un petit président parle,
Pestilence en marche.
Un parfum de luxe,
Une langue de pute,
Odeur de patchouli.
Un gâteau sublime,
Des convives affamés,
La rumeur enfle.
Comment juger ceux qui hurlent aux loups après avoir été des hyènes ? Que penser d'un débat qui consiste à s'invectiver, s'insulter, s'injurier afin de prouver qu'on est le meilleur prétendant à la candidature suprême ? Que gagne la démocratie au déballage des offenses ?
Quant à la vérité en politique, doit-on en faire état à chaque tournant de phrase ?
J'entends la directrice du FMI déclarer, quelques minutes avant la réunion des ministres des finances de la zone euro sur le deuxième plan d'aide de 130 milliards à la Grèce, qu'elle salue les efforts que fait Athènes pour surmonter la crise et respecter ses engagements. On respire, surtout pour l'église grecque et les ramateurs qui n'ont toujours pas d'impôts à verser à l'état grec. Au lieu de prendre exeemple, sans cesse, sur l'Allemagne, nous ferions mieux d'imiter les Grecs qui exonèrent les riches d'impôts et nous éviterions ainsi le'exode des plus fortunés dès le résultat de la présidentielle et la défaite de M.Sarkozy connus.
J'ai l'esprit facétieux, aujourd'hui. C'est peut-être parce que je viens de lire sur le portrait Facebook d'un de mes voisins, que Merkel habite chez elle, paye son électricité, son chauffage, ses factures d'eau, travaille avec 8 ministres, et 300 collaborateurs et 37 véhicules, emprunte le train et les lignes aériennes régulières quand notre président a à sa disposition un Airbus A 320-200, deux Falcon 7X, 3 hélicotères..., travaille avec 25 ministres et 9 secrétaires d'état et 906 personnes recensées, loge dans un des nombreux palais de la république comme on a coutûme de le dire, loyer, frais de bouche et électricité compris ! (Il ne gagne que 5 000 euros de plus par mois et ne gère un budget que 4 fois plus important.
Si j'étais dans l'air du temps, je dirais que cet étalage n'est que loghorrée populiste de jaloux ou de menteur,
Si j'étais républicain, je dirais que la royauté nous coûte cher.
Si j'étais électeur, je dirais qu'il faut que ça change.
Et si j'étais lucide, je dirais que ce n'est pas demain que cela changera !
Allez, un dernier haïku pour la route :
Bleu, blanc, rouge
Une fracture,
Non, une fiente !
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