Le Président parle au peuple de France !
Le réchauffement planétaire, le risque nucléaire, les déréglements climatiques, l'épuisement des ressources naturelles, l'appat du gain, les fats qui nous entourent, les fleurs qui éclosent ne doivent pas nous faire oublier que les élections d'avril et leur résultat conditionneront les cinq ans, et peut être plus, à venir. Si nous ne changeons pas rapidement et radicalement l'équipe au pouvoir, l'avenir risque de devenir de plus en plus gris et la vie de plus en plus difficile pour une grande partie des Français.
Il y a quelques semaines, Nicolas Sarkozy, sortant de sa posture de président jusqu'auboutiste, entrait en campagne en faisant la promesse de pondre une idée par jour. Nous avons déjà dû, suffisament, subir les quelques idées qu'il a eu en cinq ans pour être très inquiets à l'idée de devoir en entendre une par jour pendant soixante jours. Il faut rappeler à ceux qui auraient la mémoire courte – on peut les compter sur les doigts tant cela est devenu évident – que le président du pouvoir d'achat a réussi à le faire baisser pour la grande majorité des Français bien qu'en tordant les chiffres, l'INSE puisse sortir le contraire, que le président qui sauva la France trois fois et l'Europe deux fois d'après une saillie dont on a peine à croire que Guaino, qui en est l'auteur – Voir l'émission Salut les Terriens sur Canal +, samedi 25 février 2012 – puisse se prendre pour Coluche sans se pincer jusqu'au sang tant le sourire du bonhomme est effrayant de sarcasme, que le candidat qui ne veut plus s'adresser qu'au peuple quand il ne fréquente que les salons dorés des grands patrons, il faut donc leur rappeler qu'il est temps de balayer devant notre porte France et d'ouvrir en grand les fenêtres pour aérer.
Il est évident que la France affaiblie par des années de gouvernance à courte vue, n'est pas disponible pour se transformer d'un simple coup de baguette magique et que, pour se relever, il faudra du temps, une volonté inébralable, des réformes et une forte dose de courage pour ne pas céder à ceux qui détiennent le pouvoir suprême que leur donne le dieu argent. Pour un avenir solidaire il faut donc commencer par renouveler les responsables politiques, c'est ce qu'on appelle couramment l'alternance – ce que prisent particulièrement tous les peuples depuis quelques décennies tant il est vrai que ceux qui nous gouvernent échouent dans leur entreprise – et choisir ceux dont le programme n'est pas un leurre mais un vrai programme novateur.
Au cours des dernières trente années, grâce à un incroyable abandon de souveraineté tous azimuts, les riches se sont enrichis – on ne peut que s'en réjouir pour eux – mais les pauvres se sont appauvris et il n'y a aucune cause au monde qui soit plus belle que le combat contre la pauvreté. La crise a montré à quel point, les riches, pour lesquels nous avons une attention particulière, n'ont pas été empressés à s'y engager et, qu'à part quelques zozos qui proposèrent de ristourner, une fois, un petit bout de leur salaire mensuel ou ceux qui ont eu la vergogne de dire qu'ils étaient prêts à donner une partie de leur fortune pour faire le buzz, un matin sur le Post, le Sun ou le Times du haut de leur tas d'or, ne sont pas encore passés de la parole aux actes.
En France, à l'image du monde où les pays riches ont raboté leurs aides aux pauvres de 25% pendant ces quinze dernières années sans mettre en danger le commerce des armes qui se monte à 500 milliards par an (Ramonet), le président qui s'adresse au peuple l'a oublié pendant cinq ans sauf, à de rares exceptions près, mais encore trop nombreuses, où il s'est occupé de lui pour lui faire payer la facture de la mauvaise gouvernance.
Le comportement déprédateur des droites européennes est une raison suffisante pour que tous les peuples les chassent avant que le phénomène ne prenne une ampleur que nous ne pourrons plus maïtriser. Il faut prendre des mesures d'urgence, à tout le moins en France :
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faire battre la droite aux élections et porter au pouvoir une gauche que nous aurons à l'oeil,
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exiger la fin des paradis fiscaux et la spéculation financière en séparant, par la loi, les métiers bancaires pour éviter que les épargnants paient les pots cassés de la spéculation financière et les dérives des apprentis sorciers,
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encadrer la solidarité pour que des guignols ne la confondent pas avec l'assistanat dont ils font une arme de guerre contre les pauvres en les désignant comme des feignants entretenus par ceux qui travaillent et ont tant de mal à finir le mois,
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la liste est trop longue et le blog un trop agréble passe-temps militant pour que j'épuise le sujet ce matin, aussi je vous souhaite un bon vote et à demain.
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